Une Vie à Lyon, c’est aussi une vie remplie de livres. Et d’un en particulier. Car si L’Irréparable ne se déroule pas entre Rhône et Saône, c’est là qu’il est né. Un tout premier roman, mon tout premier roman, disponible dès aujourd’hui à la vente. Et qui je l’espère vous apportera autant qu’il m’a apporté.
Il y a les livres que l’on picore entre deux stations de métro et ceux que l’on dévore en une nuit, sans avoir pris le temps de fermer l’oeil. Ceux que l’on feuillette sur la plage, les grains de sable collés aux doigts, et ceux que l’on annote studieusement pour ne rien oublier de leur message. Ceux que l’on chérit et que l’on conseille à tout va, et ceux que l’on a jamais réussi à finir, sans vraiment comprendre pourquoi, ou en le sachant trop bien. Et puis, il y a ceux que l’on écrit. Ceux qui germent en une seconde au fond de soi. Qui grandissent sur le papier. Prennent leur indépendance. Survivent parfois jusqu’au point final, et vont généralement se cacher au fond d’un disque dur. Des romans en hibernation qui n’existent que pour leur auteur et n’auront jamais le plaisir de croiser d’autres yeux.
L’Irréparable n’est pas de ceux là. Et s’il n’est pas vraiment mon premier roman, il le devient par les faits, en étant le pionnier, le premier a avoir osé s’aventurer parmi les millions de livres disponibles à la vente. Et à espérer transporter avec lui plus d’un lecteur.
Une vie pour toujours
Racontant le parcours d’Elise, confrontée à un choix de vie décisif, L’Irréparable est une histoire de temps. De celui qui s’enfuit et de celui qui ne s’écoule plus. De celui qui efface et celui qui grave à tout jamais. Un récit qui prend naissance alors que les humains ont enfin trouvé le remède à leur mortalité. Mais pas à tous leurs problèmes… Privé de son terminus, le voyage n’est pas forcément devenu plus calme. Et Elise va rapidement en prendre conscience.
Atmosphérique, l’intrigue de L’Irréparable se dévoile petit à petit, au fil des pages. Une plongée dont je ne vous décrirai rien de plus sous peine de trop en dire. Car offrir à un livre le plaisir de croiser d’autres yeux, c’est aussi leur laisser poser leur regard sur celui-ci. Avec l’espoir qu’il semblera aussi important à vos yeux de l’avoir lu qu’aux miens de l’avoir écrit.
Un support adapté
Sorti aujourd’hui sur Kindle, L’Irréparable est pour le moment disponible en exclusivité sur cette plateforme. C’est un choix qui a été mûrement réfléchi, et qui colle tout à fait à mes habitudes de lecture. Je lis en effet maintenant à 95% sur une liseuse Kindle. Mais plus que ma routine de lecture, et une question de crèmerie entre Amazon et Kobo, c’est avant tout le format numérique qui m’a motivé. Car c’est lui qui m’accompagne au jour le jour, au point que ma perception d’un livre est désormais passée d’un objet physique à une essence plus pure, un alignement de mots et de sens existants pour eux mêmes, dépourvus de tout support. Une magie peut-être même plus forte, qui fonctionne parfaitement, sans avoir besoin de se voir réconforté par l’odeur ou le toucher de l’objet.
Cette édition numérique de L’Irréparable s’est donc imposée d’elle-même, sur un marché de la littérature qui a plutôt tendance à vouloir saborder ce format que de le soutenir. Et si mon roman ne sera pas disponible à sa sortie en format broché, la gamme de supports de lecture est au final beaucoup plus souple : liseuse, tablettes, téléphones… Des supports accessibles à un prix accessible, fixé à 2,99 euros pour ce lancement. Le tout sans avoir à renoncer à ce qui fait aussi un livre, dans un format papier comme numérique : sa couverture. Celle de l’Irréparable a été signée par le talentueux Pierre Berger et j’espère qu’elle vous donnera envie de découvrir ce qu’elle cache !
Edit : L’Irréparable est désormais disponible sur Kindle, mais aussi sur les liseuses Kobo, avec une disponibilité sur certains stores comme Fnac.com.