La vie est belle, très belle, et elle l’est encore plus lorsque l’on est invité à découvrir l’envers du décor d’une enseigne désireuse de jouer la transparence. C’est ainsi que j’ai pu explorer la cuisine du restaurant Steak ‘n Shake de Confluence, rêver devant les friteuses, fourrer mon nez dans les frigos et surtout, oh oui surtout, créer moi même mon propre milkshake.
En préambule, laissez-moi préciser que ma première expérience chez Steak ‘n Shake n’était pas des plus heureuses. Le restaurant de Confluence venait d’ouvrir et j’avais une énooorme envie de m’envoyer un gros milkshake maison. C’est que des amis m’avaient vanté leur très bonne expérience de l’enseigne outre-atlantique et promis un grand moment ! Le souci, le hic, le clou dans la godasse, c’est que j’ai attendu beaucoup trop longtemps et que je ne suis pas très patient comme mec. Du coup, la situation m’avait un petit peu ennuyé mais vu la qualité du produit, j’étais bien décidé à leur donner une autre chance. En effet, juger une enseigne sur les premiers jours d’ouverture n’a pas grand sens dans la mesure où l’on n’atteint pas sa vitesse de croisière sans un minimum de rodage.
Steak ‘n Shake en blanc
Et vous savez quoi ? Steak ‘n Shake est venu à moi en me proposant (avec d’autres personnes) de venir découvrir le fonctionnement de l’établissement. C’était un mardi aux alentours de 15 heures, période idéale pour s’incruster derrière le comptoir sans (trop) déranger le personnel. Bien accueilli par les deux gérants de l’endroit – également propriétaires du Steak ‘n Shake de la Part-Dieu – j’ai pu découvrir bon nombre de produits frais utilisés pour les burgers (très très bons les burgers) et fouiner un peu partout. Si vous saviez combien ils ont de sacs de pomme de terre planqués dans un coin, c’est juste inimaginable. Quand on aime les frites c’est… ok c’est pas le sujet.
D’ailleurs je sais ce que vous vous dites. Vous êtes là en train de penser « allez gros, parle nous des milkshakes ». Vous avez tellement raison, car c’était là le point culminant de la visite découverte. Assisté par un manager expert, je me suis longuement lavé les mains, j’ai pris mon gobelet, ma grosse cuillère et pouf, 3 grosses boules d’une glace maintenue à bonne température pour bien se faire triturer ensuite. En vrai j’ai dû mettre 4 boules car étant un peu nul, j’allais me faire un demi milkshake à la fraise comme un couillon.
Le grand mix
Heureusement, le formateur a parfaitement rattrapé le coup. Ensuite est venu le moment de balancer une bonne dose de jus de fraise et puis de mettre tout ça dans la grosse machine à mixer. Vrrrrr, Zzzz, Brrrrr, ayé c’est prêt ! Ah non c’est pas prêt faut touiller et retouiller en maîtrisant un mouvement compliqué. Mais maintenant c’est prêt ! Wow. C’est tout onctueux ! On se le boit ?
Ben non, parce que déjà le gobelet de travail tout en métal n’est pas celui que l’on donne au client. Et moi si vous voulez je suis équipier client aujourd’hui. Alors, blam, je balance toute ma composition dans un magnifique verre à milkshake et là je vais ajouter de la chantilly à la bombe. Psshhhht pshhhht, c’est vraiment nul ce que j’ai fait. Mon manager confirme en souriant et me rassure en m’expliquant que pour faire ça à la perfection il faut passer par deux mois de formation. Me voilà rassuré. Je ne suis pas totalement inutile.
Ah c’est un métier !
Quoique, parce que même pour ajouter la cerise finale je suis parvenu à me louper. Normalement, il faut la poser sur la chantilly et presser un peu afin qu’elle ne tombe pas pendant le transport. Sauf que moi j’ai limite noyé la cerise dans la chantilly. Et là on n’a m’a pas dit qu’il fallait deux mois de formation pour placer correctement une cerise sur de la crème. Alors j’en ai déduit que je ne suis quand même pas très doué.
Mais ouf, c’est fini ! J’ai mon milkshake à la fraise. L’un des plus simples à réaliser. D’autres en ont fait à la tarte tropézienne (ils ont vraiment mixé de la vraie tarte tropézienne) ou en mode nutella banane. Tous ces milkshakes sont d’immenses tueries et il serait difficile de ne pas les recommander aux amateurs. D’autant que pendant toute cette super visite j’ai pu constater à quel point les gérants sont passionnés par ce qu’ils font. Et il en va de même pour le personnel, très impliqué dans son travail. Le plus intéressant là-dedans était de voir le soin apporté à chaque élaboration d’un milkshake. Ce n’est pas facile, il faut maîtriser chaque étape et cela fait réaliser que oui, parfois il y a un peu d’attente. Mais elle s’explique finalement très bien au vu de la qualité de l’ensemble.
J’écris j’écris, et au final peut-être que j’essaie juste de vous embobiner. Et bien non, que nenni, pas d’accord ! Et je vais vous le prouver. Vous voulez découvrir tout cela par vous même et goûter de savoureux milkshakes ? Allez donc faire un tour sur la page Facebook d’Une Vie à Lyon, un petit concours avec des bons pour des milkshakes gratuits vous y attend. Eh ouais, bande de petits veinards.
Steak 'n Shake Centre commercial Confluence et La Part-Dieu Ouvert tous les jours
Miam, moi je dis miam… A découvrir au plus vite, je n’y suis pas encore allée !