City-guide : une semaine à New-York – nos coups de coeur et déceptions

City-guide : une semaine à New-York – nos coups de coeur et déceptions

Après avoir évoqué tous les incontournables d’une visite à New York, il est maintenant temps d’aller plus loin. Et de parler de ce que l’on adoré tout autant que des inévitables déceptions. Et oui ! Si New York sait se faire adorer et susciter une profonde amertume quand on la quitte, elle sait aussi offrir quelques expériences bien foireuses. Par chance, celles-ci sont peu nombreuses.

Nos déceptions

Times Square

On l’a vu des millions de fois à la télé, au ciné et ailleurs alors, forcément, on en a rêvé des nuits entières. Alala, c’est forcément ultra stylé, Times Square ! Et bien au risque de passer pour les ronchons de service, on vous le dit franchement : Times Square c’est nul. Enfin non, pas tout à fait. Mais ce n’est plus grand chose d’autre qu’une curiosité un peu beauf. Ca clignote de partout, c’est moche et franchement vulgaire. On est face à un malaisant concours de quelle marque a le plus grand machin à faire briller. Au pied des écrans on trouve également pas mal d’enseignes forcément parmi les plus riches du monde et donc pas les plus reluisantes.

Bien sûr, vu la popularité extrême du lieu, Times Square est toujours envahie d’une horde de curieux dès qu’il fait nuit. Du coup, quel intérêt ? Aucun, si vous voulez notre avis. Mais vous allez devoir vous infliger l’expérience quand même. Parce que personne ne comprendra votre refus de mettre les pieds dans la boule à facettes. Notre conseil : allez-y le premier soir quand il faut tuer le temps avant d’aller dormir pour mieux se caler sur l’heure locale. Forcément, vu l’ambiance, la foule et les écrans géants, c’est plutôt facile de ne pas s’endormir sur place. C’est toujours ça de pris.

La High Line et Chelsea Market

Que celui qui n’a pas rêvé de se manger tranquillement une petite salade sur la High Line après avoir shoppé tout un tas de bons produits frais à Chelsea Market lève le doigt ! Personnellement, nous on y croyait un peu, et même si l’on avait pas prévu le pique-nique, nous n’avions pas non plus vu venir la horde de touristes. Dans un quartier tout en travaux, la High Line n’a visiblement plus rien de l’ancienne voie de chemin de fer où les new-yorkais fuient la fureur urbaine pour se reposer.

High Line

Sur cette autoroute à touristes, il nous aura donc fallu jouer des coudes pour trouver un peu de tranquillité. Un petit moment pour se poser et apprécier le cadre tout en plaignant les pauvres new-yorkais qui s’en sont vus dépossédés. Il parait que les nuits d’été, ils s’y retrouvent pour admirer les étoiles. On était un peu tentés, mais on n’a pas voulu pousser plus loin. D’autant que l’expérience Chelsea Market n’était pas plus concluante.

La High Line et les immeubles

A la place du marché de produits frais fantasmé, nous avons en effet trouvé d’énormes vagues de touristes (cela nous apprendra à manger entre midi et deux) et des propositions tentantes, mais pas assez pour y mettre ce prix. Au final, nous avons bel et bien fini par acheter des produits frais (merci le primeur au sous-sol) et par passer l’après-midi à savourer le calme de la High Line. Une savoureuse illusion offerte par le Whitney Museum. Avec ses nombreuses terrasses donnant sur le parc, le musée construit par Renzo Piano est un véritable bonheur pour savourer les vues sur la High Line et Chelsea. Au calme.

L’Intrepid

Un musée dans un porte-avions ? L’idée semble très américaine. Et osée. Surtout quand on sait que l’endroit héberge également… une navette spatiale. Oui, voilà, tout de suite là on sait qu’on ne fait pas forcément dans la finesse. Le bâtiment est évidement gigantesque et propose une vaste exposition permanente sur l’histoire du navire. On y découvre les conflits dans lesquels l’USS Intrepid a été impliqué et quelques histoires de courageux marins qui y ont laissé la vie.

F-14 sur l'Intrepid

En grimpant sur le pont supérieur, une collection de plusieurs engins volants est également proposée avec des avions, des hélicos, et la fameuse navette spatiale (seule itération de la série à n’avoir jamais été dans l’espace). On n’ira pas jusqu’à dire que tout cela est un peu inintéressant mais on n’a pas trouvé ça franchement transcendant. S’il est vrai que poser ses semelles sur un véritable porte-avions fait un petit quelque chose, le reste est sans doute un peu trop contemplatif à notre goût. Il manque probablement quelque chose pour nous émoustiller. Une ambiance plus travaillée, de meilleures mises en contexte, allez savoir ! L’Intrepid Museum est un lieu plutôt dispensable selon nous, à moins d’être totalement passionné d’histoire militaire. A ce titre, il est également possible de visiter un sous-marin sans débourser un centime de plus. Mais pour cela, il faudra faire la file et attendre. Longtemps.

Vue d'ensemble sur Intrepid

Little Italy (mais on s’en doutait)

Charmant quartier au demeurant, Little Italy souffre tout de même d’un léger problème : il n’en reste pratiquement plus rien. Alors oui, l’iconique Italian Food Center est toujours là mais à part ça, le quartier se résume désormais à quelques rues souvent désertes. C’est que le Chinatown voisin a tendance à tout engloutir sur son passage. Mais c’est comme ça, this is New York, comme on dit là-bas ! Du coup on n’ira pas jusqu’à déconseiller Little Italy mais il n’est pas nécessaire d’y prévoir un long moment (à moins d’avoir la chance d’y passer durant San Gennaro). Programmer un petit passage dans le coin reste néanmoins une bonne idée. Mais en flânant, et en évitant d’en espérer des miracles.

Nos gros coups de coeur

Coney Island

Alors là, alors là, alors lààà ! Quand on évoque Coney Island, le plus dur est de savoir par où commencer. Le parc d’attraction permanent (« Luna Park ») fait bien sûr office d’aimant avec ses attractions parfois déjantées. On pense bien sûr à la grande roue totalement burlesque ou au roller-coaster avec lift ET drop à la verticale en passant par l’une des plus vieilles montagnes russes en bois des Etats-Unis. Les cris et les rires mettent l’ambiance d’un lieu situé juste en bord d’océan.

La promenade en bois séparant la plage du parc est une pure merveille à arpenter et offre des jolis murs peints à voir absolument. Quant à la plage, d’une largeur très américaine (c’est immense) elle convaincra sans doute celles et ceux qui ont du temps pour aller faire trempette. La vaste jetée vaut elle aussi le détour pour ses très beaux points de vue sur ce coin assez magique qu’est Coney Island. Et bien sûr on n’oublie pas de se goinfrer d’un bon gros hot dog (ou deux) de chez Nathan’s. C’est en effet là, juste à côté de la station de métro, qu’est née la célèbre enseigne. Mais de tout ça on en reparlera dans un papier spécial bouffe à New York.

Coney Island mur peint
Coney Island, la promenade

Le Yankee Stadium

Bon, soyons honnêtes : le baseball, ça nous passe totalement au-dessus de la tête. Mais on est allés voir un match quand même. On avait très envie de saisir l’ambiance d’un sport à l’américaine. Or, en août, il n’y a que du baseball, et ça avait l’air plutôt sympa. Du coup, deux choix s’offraient alors à nous : soit un match des Yankees, soit l’autre équipe locale : les Mets. On a opté pour les premiers, surtout parce que le stade était plus facile d’accès.

Imposant et très élégant, le Yankee Stadium en jette déjà pas mal à l’extérieur. Mais alors à l’intérieur, wow, c’est juste démentiel. Et gigantesque. Rien que pour rejoindre nos places c’était toute une aventure. Il faut dire que l’on avait pris les places les moins chères, tout en haut des tribunes. On avait un peu peur de ne rien voir du tout mais en fait chaque place offre une belle perspective sur le match. Ce soir là les Yankees affrontaient les White Sox de Chicago dans la première rencontre d’une série de 3 matchs. New York a perdu, mais on a vu un Home Run (quand la balle est envoyée hors du terrain) ! On a mangé des hot dogs (oui, encore), et passé un super moment. Est-ce que l’on retournera voir un jour un match de baseball ? Peut-être pas, mais franchement, c’est une belle expérience pas très onéreuse. Une petite vingtaine de dollars la place pour une jolie soirée, ça passe franchement bien.

The Lion King

Dans tout voyage, il y a des moments que l’on attend avec impatience. Et qui ont clairement intérêt à être à la hauteur. En la matière, la comédie musicale du Roi Lion ne nous a pas déçus, et elle a même réussi à surpasser toutes nos très hautes attentes. Feu d’artifice totalement maîtrisé de couleurs, d’inventivité et d’émotions, le spectacle fait partie de ceux pour lesquels on ne regrette pas de consacrer une grosse partie du budget vacances. D’autant qu’il s’entoure de toute une histoire, forte de plus de 20 ans de représentations à New-York. Installée depuis 2006 au Minskoff Theatre, la comédie musicale habille d’ailleurs tout le théâtre qui lui offre un magnifique écrin. Une expérience magique qui se savoure dès l’entrée et offre même un regard plus positif sur Times Square. De là haut, à la fin de la représentation, l’étrange ballet des lueurs et des touristes deviendrait presque envoutant.

Le Met

Difficile de s’imaginer – et même d’admettre ! – qu’au moment de mettre sur pied notre planning, le Met s’est retrouvé sur la sellette. Pour des raisons un peu obscures, nous avions pris le parti de supprimer ce musée s’il le fallait, histoire de gagner un peu de temps. Au final, c’est le MoMA qui s’est effacé et rétrospectivement, on ne peut que s’en féliciter. Non pas que le MoMA n’était pas à la hauteur (même s’il s’apprête à se refaire une beauté), mais le Metropolitan Museum of Art a été une véritable claque muséographique. Du genre que l’on oublie pas.

MET

Car au Met, on ne fait pas les choses à moitié, ni même modestement. Parler de l’Egypte ? Ok, mais avec un temple, et même un petit bassin. Une section sur l’art médiéval ? Parfait pour exposer la monumentale grille en fer forgé. Et tant qu’à faire, pourquoi pas coller la façade de l’ancienne Branch Bank of the United States dans le jardin de sculptures qui donne sur l’aile américaine ! Vous l’aurez compris, au delà même de ces célèbres oeuvres, ce musée est une merveille dans sa mise en scène. De quoi rendre difficile tout départ (on y aurait volontiers passé la journée !) Petite astuce avant de partir : prenez le temps de monter sur sa discrète terrasse. L’ascenseur n’est pas facile à trouver mais la vue sur Central Park est probablement la plus jolie des conclusions à une telle visite.

Le ferry de Staten Island

Toute personne qui a vu le fabuleux film The Dark Knight se souvient de la scène des bateaux. Et bien ces bateaux ce sont les ferries qui relient Manhattan à Staten Island. Ce sont des engins énormes, capables d’embarquer plusieurs milliers de passagers. Avec leur livrée orange du plus étrange effet, il est impossible de les louper. Et si Staten Island n’est pas forcément la plus dépaysante des destinations, s’y rendre reste intéressant.

D’abord parce que les ferries naviguent 24 heures sur 24. Oui oui, de jour comme de nuit. Mais en plus, ils sont intégralement gratuits. Pour couronner le tout, les engins offrent de splendides vues sur la Statue de la Liberté et sur le Financial District de Manhattan. On peut aussi admirer Governor’s Island et bien sûr visiter Staten Island. Une bonne occasion de s’offrir un moment de détente sans débourser un centime. Certaines de nos plus jolies photos ont été prises lors de cette croisière improvisée. On ne peut donc que la recommander chaudement. Et plutôt aux alentours du coucher du soleil. Pour de jolis plans de Miss Liberty.

Top of the rock, de jour comme de nuit

Moins connu et moins visible que l’Empire State et pourtant tout aussi iconique, le Rockfeller Center est une pépite. Un endroit particulier, composé de différents immeubles de bureaux. Au coeur de ce centre économique, l’un d’entre-eux retient l’attention. C’est le numéro 30. Le « Rock » comme on l’appelle là-bas. Un gratte-ciel étonnant, siège de la grande chaîne de télévision NBC. C’est par exemple là qu’est tournée l’émission historique Saturday Night Live. On peut d’ailleurs en visiter les studios, mais ce n’est pas une activité que l’on recommande, à moins d’être dingue du show. Nous, on conseille plutôt d’aller tout en haut. Sur le toit. Sur le « Top of the Rock ». Parce que c’est tout simplement le plus beau point de vue possible sur le sud de Manhattan.

Il y a quelques années, le Rock offrait même une vue exceptionnelle sur Central Park. Mais en raison de nouvelles constructions, celle-ci est désormais très occultée. En revanche, quand on tourne la tête vers l’océan, le spectacle est tout simplement exceptionnel. L’Empire State en ligne de mire, One World en décalé. Et tout au fond, la Statue de la Liberté. C’est d’autant plus magnifique que la terrasse haute offre une vue à l’air libre et sans vitres ni grillage. Pour admirer un coucher de soleil, et le capturer, il n’y a rien de mieux. Pour tout dire, nous y sommes restés près de deux heures. Un temps nécessaire si l’on veut se garder une petite place bien au chaud car, évidemment, il y a du monde. Pour nous, il n’y a aucun doute possible, le Rock est un incontournable à caser tout en haut des checklists.

Au mois d’août, il est préférable d’y monter un peu après 18 heures, et d’attendre sagement que le soleil se couche. Ensuite, en descendant, plein d’étoiles dans les yeux, un petit tour dans la galerie art déco mettra un joli point final à la visite. Sans oublier la petite balade en extérieur, sur le site du Rockfeller Center. Le matin, on peut même y avoir le tournage en direct du journal télévisé de NBC. Quand aux grands enfants, ils se régaleront avec la boutique Lego et surtout celle de Nintendo. Pratique pour les idées cadeau !

Vue de nuit sur Manhattan

Roosevelt Island

Parmi les lubies qui ont précédé notre voyage, deux tenaient le haut de la liste : manger des spaghettis en cornet (on vous en reparlera forcément) et faire un tour sur Roosevelt Island. La discrète île de l’East River possède il faut dire un atout de taille, et de couleur rouge : son téléphérique. Offrant un panorama de fou sur le trafic new-yorkais et le Ed Koch Queensboro Bridge, il relie Manhattan et la petite île à moindre frais, puisque le trajet est compris dans l’abonnement de métro. Difficile donc de faire l’impasse sur ce bon plan qui ne coute rien et offre pas mal de souvenirs.

D’autant que l’émerveillement ne s’arrête pas une fois le pied posé sur Roosevelt Island. L’île qui abritait autrefois un pénitencier, des hôpitaux et asiles a depuis changé de physionomie, même si elle en garde quelques traces. A l’image d’un phare situé au nord, ou des restes d’un hôpital traitant la variole au sud. Mais revenons à la partie émerveillement, qui vient elle d’un autre point de l’île, également au sud : le Franklin D. Roosevelt Four Freedoms Park. Hommage au Président et son discours pour la paix tenu en 1941, le parc a été imaginé par le génie de l’architecture Louis Kahn. Une oeuvre réalisée à titre posthume, l’architecte étant mort en 1974, soit 38 ans avant l’inauguration de celle-ci, en 2012.

Aussi grand soit-il, ce n’est toutefois pas juste pour un nom qu’on vous conseillera de rejoindre le Four Freedoms Park mais bien parce qu’il est probablement le lieu le plus paisible de New-York. Entre les folles lignes de son architecture très minérale et les points de vue imprenables sur les deux rives (salut le Chrysler Building ! Hey le célèbre panneau Pepsi Co !), il ne sera probablement pas facile de savoir où donner de la tête. Mais l’imposant pelouse au coeur de l’édifice offre une réponse toute trouvée : se poser et savourer. Entendre New-York vibrer à quelques dizaines de mètres et laisser le temps s’écouler. C’est aussi à cela que servent les plannings : se laisser le temps d’apprécier, de dialoguer avec les écureuils et de ne pas voir les minutes passer. Et ne pas se retrouver devant une porte close : le parc est en effet fermé les mardis.

Fille sur Roosevelt Island

Dumbo et le Brooklyn Bridge Park

Dumbo, c’est une petite rue remplie de touristes tentant de prendre en photo l’Empire State Building entre les arches du Manhattan Bridge (dans le meilleur des cas), mais ce n’est heureusement pas que cela. Car si Washington Street est très vite encombrée d’une foultitude de personnes venues prendre leur cliché (conseil : soyez matinal si vous y tenez), le reste de Dumbo vit au final plutôt paisiblement.

On se décale de quelques rues pour trouver d’autres points de vue aussi fascinants. On se pose sur les marches de Pebble Beach pour admirer Manhattan. On profite de la modernité des entrepôts reconvertis toute en subtilité. Sans oublier d’admirer le pont de Brooklyn sous son meilleur jour, à quelques pas du Jane’s Carousel. Le Main Street Park et l’Empire Fulton Ferry Park font une formidable transition après une traversée du pont pas toujours solitaire. Et ouvrent la porte à la contemplation du travail réalisé pour rénover le quartier.

Brooklyn Bridge

Un moment de contemplation et le regard est très rapidement attiré par le très vivant Brooklyn Bridge Park, que nous avions décidé d’arpenter (une riche idée) un dimanche. Attirés par la perspective d’une merveilleuse limonade, ou la curiosité face aux navettes fluviales désormais mises en place par New-York, nous avons rejoint cet espace vert qui ne manque pas d’atouts. Entre la vue sur la skyline et les reliefs verdurés qui le constituent, le cadre est idyllique. Mais aussi et surtout sportif. Roller, hand, football, piscine mais aussi initiation (gratuite !) au kayak ! De quoi occuper une bonne partie de la journée, en compagnie des new-yorkais venus apprécier comme il se doit leur week-end.

Prospect Park

On en a déjà parlé, il est impératif de visiter Central Park. Cependant, le poumon vert de Manhattan reste un espace très fabriqué, avec ses zones découpées par multiples activités. Pour quelque chose de plus naturel il suffit de se rendre à quelques kilomètres à l’est. C’est en effet au coeur de Brooklyn que se niche le deuxième plus grand parc de New York : Prospect Park. Alors certes, c’est moins gigantesque, moins « vu à la télé » mais c’est surtout une véritable aire de détente. Avec de gigantesques pelouses, des sentiers, des montées, des descentes et l’impression d’être au coeur de la nature. On a même trouvé qu’il était bien plus facile de s’y repérer que sur les sentiers alambiqués de Central Park.

Violoniste à Prospect Park

Enfin ça c’est qu’on a cru pendant une petite demi-heure. Ensuite on a cherché Smorgasburg, le gros marché en plein air dédié aux cuisines inventives qui prend ses quartiers le dimanche. Et pour ne rien vous cacher, on a mis un petit moment à le trouver. Ensuite on s’est détendus avec des bons produits frais comme des esquimaux thé matcha vegan juste à tomber. Mais bon, ça, on va en reparler dans le billet dédié aux bons plans bouffe. Bref, Prospect c’est un endroit à voir absolument à condition de prévoir du temps pour s’y poser et bien en profiter.

Bryant Park

Rectangle de verdure cerné de buildings, Bryant Park est le parc urbain par excellence. Une oasis de tranquillité et de culture qui séduira tous ceux qui prennent plaisir à contempler les surfaces vitrées des immeubles s’élançant vers le ciel. L’ambiance y est détendue, et on apprécie de simplement se poser pour savourer le lieu, son calme et ses nombreuses activités.

L’été, un festival de cinéma y prend ses quartiers et les représentations théâtrales ou poétiques sont aussi au rendez-vous. Un bouillonnement culturel auquel s’associe une petite bibliothèque en plein air. Mais pas de quoi faire concurrence à la New York Public Library donnant sur le parc. Ce temple de la culture fascinant ne donne qu’une envie : saisir l’occasion de feuilleter un livre dans ses magnifiques salles. Avant de retrouver l’atmosphère très particulière de Bryant Park. Un parc élégant et accueillant qui se paye en plus le luxe d’avoir les plus belles toilettes publiques de New-York. Car oui, aussi bizarre que cela puisse paraitre, celles-ci valent le coup d’oeil.

New-York de bloc en bloc, de parcs en avenues

Si un séjour à New-York peut facilement se résumer à une riche liste de gros coups de coeur posés sur le papier, il manquera toutefois quelque chose à cette belle énumération. Des bruits, des couleurs, des odeurs, des visages et des ambiances… toute une palette de sensations au fond très personnelles. Un tableau que l’on construit en arpentant la ville, de part en part, de rue en rue. Car apprécier un lieu, c’est aussi prendre conscience, à pied, des distances entre chaque quartier. C’est finir par savoir qu’à deux pas du métro Grand Street, en plein Chinatown, les fruits du primeur baignent dans une déroutante odeur de poisson. C’est savoir que sous la bonne lumière, un arc-en-ciel se forme dans la fontaine du très étudiant Washington Square Park. Ou que l’on peut pousser la porte du New-York-Times pour jeter un oeil à sa sereine cour intérieure.

A New-York, flâner de rue en rue c’est finalement l’occasion de se laisser cueillir par l’imprévu. Un concert de rue en plein Wall-Street. Une cathédrale Saint-Patrick qui bondit dans toute sa splendeur entre deux immeubles alors qu’on ne l’avait pas forcément vue venir. Ou même l’Empire State Building qui s’invite à l’horizon très lointain. De belles visions qui s’ajoutent à de jolies sensations. Difficile en effet de résister au charme de West Village ou Greenwich que l’on arpente par simple plaisir de prendre le pouls de la ville.

Intense et remuante, New York est une ville décidément étonnante. On ne s’attendait pas forcément par être déçus de lieux si populaires, et on a particulièrement aimé des endroits parfois moins fréquentés. Cela étant dit, beaucoup d’endroits très prisés le sont pour d’excellentes raisons ! Et si nous en avons fini avec nos déambulations dans les rues de la grosse pomme, il nous reste encore à vous parler d’autre chose. Vous le savez, nous, on aime vraiment bien manger. Voilà pourquoi le prochain billet sera entièrement consacré à nos repas New Yorkais. Vous voyez venir le truc avec des burgers, des pizzas et des hot-dogs ? Vous avez sans doute un peu raison. Mais aussi tort. Car de l’autre côté de l’Atlantique, on peut manger de très bonnes choses un peu partout. Et le plus beau, c’est que contrairement aux idées reçues, ça ne coûte pas très cher. On s’en reparle tout bientôt !

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