En grands habitués des Vélo’v, nous ne pouvions que bouillir d’impatience à l’idée de découvrir sa version électrique. En station dès le 20 février, e-Vélo’v apportera beaucoup de punch à l’engin. Nous avons eu la chance de tester ce modèle à assistance électrique en avant première mondiale.
Nos fidèles Vélo’v, on a beau les adorer, s’en servir à la moindre occasion et rappeler à qui veut l’entendre que Lyon est la première ville du monde à avoir déployé de telles merveilles, cela ne les empêche pas d’avoir quelques défauts. Et oui !
Même si le Vélo’v de 2e génération est bien plus souple à l’usage que son prédécesseur, celles et ceux qui doivent gravir des côtes – on pense aux pentes de la Croix-Rousse ou à Fourvière – moulinent parfois pas mal avant d’atteindre les sommets.
Pour faciliter la vie de ces forçats du cuissot, la Métropole de Lyon déploie dès le 20 février 2500 Vélo’v à assistance électrique. Et parce que la vie à Lyon est bien faite nous avons eu l’occasion d’en tester un exemplaire tout récemment du côté de Confluence. Premier constat : le Vélo’v électrique est quasiment identique à un modèle standard. En fait, un moteur discret prend place sur la roue avant, un petit logo e-Vélo’v s’insère sur le garde-boue arrière et le panier a été agrandi.
Ce dernier dispose désormais d’une encoche pour batterie portable. Cette batterie c’est le coeur d’e-Vélo’v. On la glisse dans l’encoche, le vélo devient électrique. On la retire, c’est un Vélo’v classique en un poil plus lourd (moteur oblige).
Les lois de la traction
Après quelques tours de roue, le constat est sans appel. On sent une nette différence. Dès que l’on appuie un peu sur les pédales, on a la sensation d’être tiré vers l’avant. Un peu comme si on faisait du ski nautique mais sans eau, sans ski, et sur un Vélo’v électrique. Oui bon c’était pas forcément la meilleure métaphore de l’univers. Toujours est il que l’on a bien moins l’impression de pousser pour avancer.
Une fois arrêté, on reprend la batterie, on la glisse dans un sac, une sacoche ou autre (mais pas dans la poche, ça rentre pas), et on continue son chemin. En reprenant un e-Vélo’v plus tard, il suffit de remettre la batterie dans le panier, et c’est reparti ! Que les distraits se rassurent, en cas d’oubli un signal sonore et une notification sur l’application sont là pour avertir du problème.
Une offre électrisante
Côté détails pratiques, le système fonctionne par abonnement. La batterie se loue pour 7€ par mois soit 84€ à l’année. Pour en profiter, il faut impérativement être abonné Vélo’v. Par chance, l’offre de location est sans engagement de durée. La batterie se recharge en deux petites heures et offre au maximum une dizaine de kilomètres d’autonomie.
Ce n’est pas énorme mais c’est le prix à payer pour garder une taille raisonnable. Quant à la question du nombre de Vélo’v « compatibles », nous avons déjà précisé que cela concernait 2500 modèles. C’est tout de même la moitié du parc, on devrait donc en trouver assez facilement.
Toute la question étant maintenant d’évaluer les performances là où les trajets se corsent un peu. Nous avons été particulièrement séduits par ce premier contact avec l’e-Vélo’v. Il nous faut maintenant juger sur nos trajets réels dans Lyon et ses alentours. Ce sera l’occasion d’un prochain billet, quand nous aurons passé plusieurs jours à pédaler sur ce très attendu Vélo’v électrique dont on imagine qu’il devrait rapidement faire un très très gros carton. A noter que la Métropole de Lyon organise une grande tournée sur le mois de février pour que chacun puisse tester e-Vélo’v et se faire un avis. Alors, à vous de rouler !
Pour aller plus loin sur Vélo’v nous avons également testé les Vélo’v 2e génération, décortiqué l’application, comparé l’offre aux trottinettes en libre-service et même listé quelques astuces indispensables !
avez vous tester de monter a la croix rousse ?
je suis curieuse de savoir si la batterie suffit.
Hello !
On n’a pas encore eu l’occasion mais c’est prévu et on en parlera dans notre grand test e-velov à venir dans les semaines qui viennent 🙂
Tout dépend de l’itinéraire !
Montée de la grande boucle / Montée Eugène Pons : très sportif
Cours du Général Giraud + Boulevard de la Croix-Rousse : plus accessible mais plus long !
J’ai testé de monter à Fourvière. Échec total. Non seulement l’assistance électrique n’aide pas suffisamment mais surtout de temps en temps elle se bloque et vous casse en plein effort. Vu que je vis à Fourvière et travaille à la Croix Rousse pour moi cette solution semblait génial mais là c’est une grande déception…